« The State of Carbon Dioxide Removal » : le premier rapport permettant de réaliser un état de l’art des technologies d’élimination de dioxyde carbone
Chaque initiative est challengée sur la décarbonation effective à laquelle elle contribue. Pour ce faire, les projets doivent mettre en avant les quantités estimées de CO2 « évitées » ou « retirées » de l’atmosphère, mais les chiffres sont difficilement comparables, car les méthodologies utilisées peuvent varier. Au vu de ces différences de comptabilisation, la définition s’avère d’autant plus flou et nécessite d’être standardisée. En ce sens, les auteurs du rapport ont pour objectif de proposer une définition unique des techniques d’élimination de dioxyde de carbone (appelé Carbon Dioxide Removal – CDR). Ce rapport permet ainsi d’estimer plus concrètement le niveau de déploiement actuel des CDR et se positionner par rapport aux objectifs de Paris.
Trois Scénarios de référence avec différents focus pour guider l’analyse
Les auteurs proposent une analyse avec différents focus : Focus sur les énergies renouvelables, Focus sur la réduction de la demande et Focus sur l’élimination du carbone. Ces focus permettent d’illustrer les différentes possibilités d’atteindre les objectifs de Paris.
Le rapport met avant tout en avant l’existence d’un gap entre ce que les États souhaitent mettre en place et ce qu’il est nécessaire de réaliser.
Un rapport qui permet de lancer le débat et initier des actions sur le champ des Carbon Dioxide Removal
Ce rapport propose de nombreuses définitions et met en avant une première estimation du déploiement actuel des CDR avec une méthode de comptabilisation unique pour tous les projets. En effet, les auteurs sont partis des scénarios proposés par le GIEC pour les réanalyser, en repartant de leur définition des CDR, à l’aide de modèles complexes prenant en compte le contexte global (contexte économique, système énergétique, projection démographique, hypothèses sur l’évolution des technologies, process et pratiques …)
Les pistes proposées dans le rapport permettent ainsi de mieux appréhender et donc d’affiner les trajectoires possibles dans l’idée d’atteinte des objectifs de Paris. L’idée est d’ouvrir le débat sur le sujet et ainsi étoffer les définitions et challenger les suggestions proposées par les auteurs à travers ce rapport.
Sachant que les premières tendances se dessineront à horizon 2030, il est important d’initier des actions au plus tôt. Ce rapport s’inscrit en ce sens et propose différentes stratégies afin de créer une dynamique de filière propice dans le but de limiter le réchauffement climatique à 2030.
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